La terminologie n’a cessé d’évoluer du mot « surdoué » (synonyme de précoce) au terme « haut potentiel » ou « douance » dans les pays anglo saxons.
Ce qui fait consensus dans la communauté scientifique est que le haut potentiel correspond aux 2% des personnes d’une même classe d’âge qui obtient un QI (quotient intellectuel) supérieur à 130 au test cognitif.
Plusieurs croyances qui n’ont scientifiquement pas été validées peuvent laisser penser qu’être qualifié de haut potentiel garantit la réussite scolaire ou à l’inverse que c’est une pathologie.
Les personnes à haut potentiel n’ont pas plus de problèmes psychologiques que les autres enfants (Grégoire, J. 2010).
L’évaluation cognitive seule ne permet pas de prendre en compte tous les aspects qui caractérisent une personne et qui participent à son épanouissement : sa motivation, sa personnalité, sa créativité, ses habiletés sociales … sans compter les conditions environnementales et les évènements de vie qui interviennent eux aussi.
Les « hauts potentiels » sont avant tout des personnes singulières, qui ont besoin d’apprendre à se connaitre, tant sur le plan intellectuel qu’affectif.
L’accompagnement peut leur permettre de comprendre qui ils sont et d'accepter leurs besoins spécifiques. Les parents, par une meilleure connaissance du fonctionnement de leur enfant, jouent un rôle essentiel.